Le photographe proprement dit réalise des
prises de vue : repérage, réglages techniques (lumière, cadrage, mise au point, vitesse…).
Suivant le sujet photographié et la
destination des photos, on devient photographe de portrait, reporter
photographe de presse, photographe industriel, photographe publicitaire,
photographe d’illustration, photographe de mode, photographe scientifique ou médical.
Aujourd’hui, la plupart des débouchés se situe en
labo. Le technicien photographe effectue toutes les opérations nécessaires à la réalisation d’épreuves photographiques : tri et l’assemblage
des films et des épreuves, développement des négatifs, développement des positifs sur papier ou diapositives.
Enfin, il effectue les opérations de
finition : vérification, calibrage, mise en sachet, tarification. Dans un
magasin, il assure les activités de vente et de conseil auprès de la clientèle.
En labo le travail s’effectue dans
l’obscurité ou à la lumière
artificielle. Dans les « mini-labs » le photographe est en contact avec la
clientèle.
A noter que le passage des techniques
traditionnelles au numérique a modifié les compétences des professionnels. À la culture de l’image s’ajoute désormais une
maîtrise de l’informatique.
Publicité, édition, presse, industrie : les
domaines dans lesquels le photographe peut exploiter son talent ne manquent
pas. Technicien de l’image avant tout, il joue avec les contrastes, la lumière, les plans
et les effets afin d’exprimer un message.
Que les prises de vue soient réalisées en studio
ou en extérieur, le photographe prépare la série photo, repère les lieux et gère la technique. Le jour J, il encadre son équipe constituée au minimum
d’un assistant photo, qui s’occupe du matériel, et d’un styliste photo, qui
se charge des éléments de mise en scène. Un coiffeur et un maquilleur peuvent l’accompagner s’il prend
des clichés de modèles. Les jours suivants, il s’occupe du tirage, sélectionne des
clichés, retouche
les images et les soumet au client.
Il travaille le plus souvent en free-lance,
sur commande, et jongle entre créativité et contraintes commerciales. Son travail requiert sens artistique
et connaissance du matériel.
L’assistanat, passage obligé pour les débutants,
permet d’acquérir certaines pratiques et de nombreux réflexes qui ne sont pas enseignés dans les écoles, et de
se faire des relations. Il y a peu de débouchés.